Port-au-Prince, 17 décembre 2024 – Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) a émis une circulaire exigeant que toutes les institutions sanitaires en Haïti assurent désormais trois repas quotidiens à leurs résidents. Cette mesure, signée par le ministre Dr. Duckenson Lorflé Blema, vise à améliorer les conditions de vie et de prise en charge dans les établissements de santé à travers le pays.
Dans le document officiel adressé aux directeurs des institutions sanitaires, le MSPP souligne l’importance de garantir une alimentation régulière et équilibrée aux personnes hébergées dans ces structures. « Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de santé publique visant à améliorer les conditions de vie des résidents », précise la circulaire.
Le ministère insiste sur la nécessité d’une stricte application de cette directive et appelle à la collaboration des responsables pour assurer le bien-être des résidents. « Votre collaboration est essentielle pour garantir des conditions de travail et de vie adaptées à leurs besoins », peut-on lire dans la note.
Une avancée dans la santé publique
Cette mesure est saluée comme une étape importante pour répondre aux besoins fondamentaux des patients et résidents les plus vulnérables. Elle intervient dans un contexte où le système de santé haïtien fait face à de nombreux défis, notamment en matière de financement et de gestion des ressources.
Pour de nombreux observateurs, l’exigence de repas réguliers pourrait non seulement améliorer la qualité de vie des résidents, mais aussi renforcer la confiance dans les institutions sanitaires publiques.
Des défis à surmonter
Cependant, cette nouvelle directive pose des questions sur sa faisabilité, notamment dans les zones reculées où l’accès aux ressources est limité. Les directeurs des établissements de santé devront s’organiser pour répondre à ces nouvelles exigences, tout en jonglant avec les défis déjà existants, comme le manque de financement ou de personnel.
Et maintenant?
Le MSPP s’engage à suivre de près l’application de cette directive et à veiller à ce que les institutions respectent les consignes établies. Alors que cette mesure prend effet, elle pourrait devenir un modèle pour d’autres secteurs où les droits des plus vulnérables doivent être renforcés.
Réagissez : Pensez-vous que cette initiative aura un impact durable sur le système de santé haïtien ?